Valentine Mahieu se livre sur cette réalité qu'elle trouve incohérente: la santé mentale comme norme, alors qu'aucune des normes dictées par la société envers les jeunes ne semble adhérer à un principe de "mieux-être". Normaliser un physique filtré, des défis insensés, des abus déconsidérés. À quand une société en bonne santé ?
Aujourd’hui, en 2023, la santé mentale des jeunes est, dit-on, au cœur des préoccupations, mais la société semble s’attacher à une norme irréaliste.
La norme des régimes en tout genre, des visages qui ressemblent à des filtres Insta, des défis inconscients, des abus, des addictions... Les exemples se suivent et se ressemblent.Trop. Nous sommes constamment amené·e·s à devoir banaliser l’inhumain.
Et tellement que lorsque qu’une personne réclame de l’aide, nous lui conseillons de prendre son mal en patience. Mais NON. Souffrir n’est pas la norme. Aller mal n'est pas un choix, c'est presque un droit. Se taire et nier la souffrance de l'autre est un tort. À quand une société qui fait de la santé mentale des jeunes une priorité, et pas en tentant de la normaliser ?