Beaucoup d’encre a coulé. Mais le traitement médiatique de l’occupation d’un bâtiment de l’ULB dans le cadre du mouvement Escalate For Palestine n’est-il pas symptomatique d’une narration constamment en faveur de l’ordre établi ? Envers et contre tout… « Occuper l’espace public, c’est aussi rappeler, que l’illégal peut être légitime, que le légal n’est pas toujours juste, et que le vernis du Vieux Monde doit craquer. »
Le 20 juin dernier marquait les 64 ans de l’indépendance du Congo. Un pays dont une partie de l’histoire est tristement liée à la Belgique. Des décennies de colonisation, des millions de mort·e·s et d’innombrables exactions. Aujourd’hui, il n’y a toujours pas de consensus politique sur la position que la Belgique doit adopter au regard de son passé colonial. Pire, l’espace public regorge de symboles coloniaux vecteurs d’un récit partial. Une réflexion sur l’espace public ne peut omettre la question des vestiges du passé colonial belge. Retour sur les balises historiques, l’état des lieux, BLM, les initiatives militantes et associatives et le rapport du groupe de travail bruxellois « Vers la décolonisation de l’espace public en Région de Bruxelles-Capitale. »
Ça y est, les Jeux olympiques 2024 sont officiellement lancés. Vendredi soir, le monde entier avait les yeux rivés sur Paris où la cérémonie d’ouverture de cet événement titanesque en a mis plein les yeux à plus d’un·e. Derrière les costumes, les danses et les paillettes se cachent pourtant des mesures bien moins réjouissantes. Depuis sa candidature en 2015, la France a pris une série d’initiatives pour s’assurer d’être vue sous son meilleur jour le long de la compétition, quitte à ce que ce soit au détriment de ses propres citoyen·ne·s et de leur espace public. Réquisition de logement étudiants, réservation de bandes de circulation, augmentation des prix des transports, barrières, QR code, vidéosurveillance algorithmique, nettoyage social et chute de l’horeca. Découvre le revers de la médaille de ces Jeux olympiques 2024.
Une société dans une société. Au sein du bâtiment renommé Walid Daqqa en hommage au résistant palestinien, rien n'est laissé au hasard. Organisation, démocratie et participation sont les maîtres-mots. ⚠️
Parresia ne pouvait conclure son dossier sur les nationalismes sans revenir sur les élections législatives en France.
Un taux de participation historique, mais surtout, un parti d’extrême droite qui pourrait devenir majoritaire à l’Assemblée nationale.
Nous, l’équipe, nous rappelons notre engagement en faveur des minorités, aujourd’hui sous le coup d’un véritable danger. Face à la libération de la parole haineuse à grande échelle, nous resterons soudé·e·s.
Nombreux·se sont celleux qui s'y sont essayé·e·s. Il a réussi à rendre la politique accessible. Sensation des réseaux sociaux, les primovotant·e·s belges ont pu compter sur son travail colossal pour mieux comprendre l'enjeu des élections du 9 juin dernier.
29 novembre 2030. Le réveil sonne. Avant de jouer ma mesure de la partition automnale bruxelloise, je me laisse happer par mes notifications nocturnes. D’un réseau social à un autre, je flâne dans les boulevards numériques. Pas une trace de ce qui nourrit mon envie d’attaquer ma journée… Je le sais, depuis un an la date est cochée. Et pourtant, aucun slogan. Aucune injonction à l’achat. Aucun produit en gros plan. Ils l’appellent “vendredi noir” certes mais moi, j’aimais bien être frappé par toutes ces couleurs. - 20 %, - 50 %, - 70 %. Du bleu, du jaune, du rouge. Pourtant aujourd’hui, les couleurs grisantes laissent place à la transparence des murs sociaux.
Les responsables marketing n'ont pas froid aux yeux. Il est primordial d'alerter sur leurs tentatives d'appropriation des enjeux de société à des fins mercantiles. De toutes les couleurs... Pour les pointer du doigt, il faut pouvoir les identifier. Explications et cas concrets.
Deux fois plus de travail pour deux fois moins de reconnaissance. C’est la réalité de nombreuses femmes dans la société patriarcale qu’est la nôtre.📈📉 Comment s’extirper de ces carcans lorsque d’aucuns estiment encore que les femmes sont prédestinées à certains métiers ?Lorsque certaines de celles qui se battent contre ces injonctions perpétuent ces mêmes schémas pernicieux ? Lorsque la souffrance de toute une part de la société devrait rester invisible ?
Il en est facile d'oublier que derrière les chiffres se cachent du savoir-faire, de la sueur, de la transmission, des années d'expertise mais aussi et surtout des visages singuliers.
Il en est facile d'oublier que derrière les chiffres se cachent du savoir-faire, de la sueur, de la transmission, des années d'expertise mais aussi et surtout des visages singuliers.
Il en est facile d'oublier que derrière les chiffres se cachent du savoir-faire, de la sueur, de la transmission, des années d'expertise mais aussi et surtout des visages singuliers.
Huit heures par jour, cinq jours sur sept. Aujourd'hui, il s'agit du rythme de travail considéré comme normal dans notre société occidentale. Et si on rendait à la paresse ses lettres de noblesse ? L'essayiste Paul Lafargue en a fait sa mission. Finalité de l'existence, piège capitaliste, aliénation idéologique et masochisme prolétarien au coeur de la réflexion. Des concepts à remettre en lumière à l'aune des tendances contemporaines du slow life et du dolce far niente.
Dystopie ou prévision lucide ? À la lecture de cet article, la question se pose. Entre peur et excitation, ce monde tant fantasmé ne serait-il pas déjà sous nos yeux ? Course entre puissances mondiales, conséquences sur l'espèce humaine, manipulation, contrôle et censure mais aussi avancées à saluer...
Impossible d'aborder l'intelligence artificielle sans mentionner son utilisation nauséabonde par l'armée israélienne en Palestine occupée. Dépassant tout cadre légal, les dispositifs de contrôle et de reconnaissance faciale pullulent là où les yeux résilients de Silwan cohabitent avec les yeux vils de la technologie.
Dévoile-moi ton visage et je te dirai qui tu es.
Parresia a choisi de se pencher sur la reconnaissance faciale et sur les enjeux qui y sont liés dans la toute première réglementation mondiale proposée par l'Union européenne : l'IA Act.
Méfiez-nous des yeux qui ne sauraient voir...
"Industrie de l'infox", "usine à mensonges", "campagnes de fausses informations", les appellations pleuvent pour décrire ce que révèle l'enquête Story Killers au sujet "des mercenaires de la désinformation" Des services de manipulation en ligne, voilà ce qui se monnaie depuis plusieurs années maintenant. Ingérence dans des élections ou pure décrédibilisation: tout est bon pour faire tomber l'adversaire Et des sociétés discrètes, comme Team Jorge, en ont fait leur activité phare et rentable Une enquête menée par Forbidden Stories dont font partie @lemondefr @radiofrance
Vous connaissez cet effet satisfaisant ? Celui où l'on écoute une musique qui trouve les mots justes pour répondre à une situation que l'on vit. Celui où les mots raisonnent, où l'instrumentale vibre plus encore par la justesse du moment.
Pour ce dernier article du dossier, on étale nos identités, lever comme drapeau face aux violences policières subies par toustes.
Un regard porté sur celleux victimes de ce système et de la peur qu'il répand.
Jusqu'ici, Parresia a essayé de comprendre ce qui n’allait pas dans le fonctionnement actuel de la police et a abordé des potentielles solutions. Et pourtant, pour certain.e.s, tout cela ne sert à rien, car le vrai problème est en réalité le concept même de “police”. L’institution policière, problématique par essence, ne peut que produire violence et abus, et pour lutter contre ceux-ci, il ne faut pas réformer la police, mais l’abolir. Totalement.‼️
Les avatars dans le gaming, entre exutoire et dérives... Reproducteurs de schémas sociétaux, les jeux vidéos soulèvent de nombreuses questions. La représentation des personnages féminins en est une. Heureusement, certains collectifs oeuvrent pour plus de mixité dans ce monde particulier. Une analyse signée Zélie.
Phénomènes isolés ou problèmes structurels ? Le débat est le même à chaque nouveau cas de violences policières.
Alexandre nous offre une analyse sur les causes structurelles de ce fléau. Au programme : la police comme bras armé de l'état, ses racines racistes, effectifs, formations et moyens.
On a souvent utilisé les jeux vidéo pour expliquer la violence derrière des faits de société qu’on se refusait à analyser sérieusement. Le lien entre jeu vidéo et effusion de sang est un lieu commun, un cliché si absurde qu’il devient ridicule de vouloir même le démonter. Par contre, ce dont on parle moins et qu’on gagnerait à aborder davantage, ce sont les meurtres légaux et officiels facilités par un dispositif similaire au gaming, et qui n’a pourtant rien de commun avec ce divertissement.
Le constat est dur mais honnête. À travers ses vers, Zélie nous partage son point de vue sur un monde du gaming encore loin d'être un espace où la diversité peut rayonner.
D'un petit écran rectangulaire à l'église. Le gaming est un formidable vecteur de rencontres, de toutes sortes. Dans son premier article pour Parresia, Alexandre nous offre son regard sur une industrie qui est devenue un véritable catalyseur de communautés. Pour le meilleur ou pour le pire ?
« Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. » Ces mots prononcés par la figure de la résistance palestinienne Yasser Arafat illustrent les enjeux de la maternité dans la situation en Palestine. Ne fermons pas les yeux. Renseignons-nous. Parlons-en.
Il est plus que temps de les mettre à l'avant. Trop souvent, nos chères mères ne connaissent que l'arrière-scène. Tout préparer dans l'ombre pour que leurs enfant brillent sous le feu des projecteurs.
Souvent coincé·e·s dans une approche plaçant l’humain au cœur de la nature, nous avons tendance à oublier que nous ne sommes qu’une infime partie d’un écosystème impressionnant. Aujourd'hui, Parresia te propose de réfléchir aux espèces animales dont la maternité regorge de particularités. Déjà entendu·e parler des habitudes fascinantes des termites et des lézards ?
Dimanche, 40.000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour demander la fin de l'occupation. Les organisateur·ice·s en espéraient 10.000. Un succès sur le plan comptable. Malgré cela, difficile d'être satisfait·e·s en observant l'évolution de la situation en Palestine. Le soutien politique est toujours aussi faible, les raids aériens s'intensifient et le pire est à craindre... Parresia te propose le ressenti d'un de ses membres suite à la manifestation. "Comment rendre compte de l’importance d’avoir manifesté tout en restant honnête sur le sentiment mitigé que j'en ai gardé ?"
Tabou ou intime, la maternité est un sujet parfois mis sous silence. Il s'agit pourtant pour beaucoup d'un chapitre essentiel de la vie aux enjeux multiples. Sage-femme, mère mais avant tout femme, Nesrine nous partage son expérience issue de ses multiples casquettes. Dans une discussion riche, Parresia te propose de revenir sur l'accompagnement des mères, le congé maternité ou encore le post-partum.
Dès que l'occasion s'en présentera, afin de clamer haut et fort leur dignité, et qu'on ne nie plus leur droit à exister, Parresia se positionnera sur la Palestine en vous proposant des contenus témoignant de la situation des Palestinien.nes. On vous explique pourquoi.
Déconstruire pour mieux reconstruire. Les prismes sociologiques et anthropologiques sont des portes d'entrée idoines vers une meilleur compréhension de l'autre.
Le sujet de la maternité permet de réfléchir de manière globale à la richesse des us et coutumes des populations mondiales. Au programme : ethnocentrisme, statut de mère et place de l'homme. Nuers, Côte d’Ivoire, France, Amazonie, Aborigènes d’Australie, Islam, Khasi du Meghalaya et Chine...
Impossible d'aborder les trajectoires de vie dans un contexte terroriste sans penser à ces enfants que le sort a condamné... Pendant que certain·e·s sont choyé·e·s et protégé·e·s de tout, iels sont forcé·e·s de suivre leurs parents qui ont décidé de renoncer à tout pour prendre la route vers la Syrie ou l'Iraq.
Résilience : Aptitude d'un·e individu·e à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques. (Larousse) Michel Visart en est l'exemple parfait. Père de Laurianne, jeune adulte qui a perdu la vie dans l'attentat de Maelbeek en 2016, ce journaliste pensionné a marqué le pays entier par son discours plein d'ouverture quelques jours après le drame. 7 ans plus tard, Parresia a l'immense honneur d'accueillir cet homme impressionnant dans un échange riche. Au programme : étapes du deuil, amour, pardon, procès, réinsertion et message à tous ces jeunes qui ont payé à tort les pots cassés.
Pour nombreux·se·s, seuls les hommes décident de mener le djihâd. Comme invisibilisées encore une fois, les parcours de vie des femmes qui se font embarquer dans cette voie ne sont que trop peu connus. Dans son style propre, Zélie cherche à comprendre le rôle du biais de genre "reflétant les erreurs sexistes de notre société" dans un contexte terroriste.
Pour l'avis de la communauté, Parresia te propose cette fois de laisser ta vision de Bruxelles guidée par le regard de @melanie.ebtissem Dans cette belle balade de mots, nous flânons dans les rues de la capitale au gré des saisons. À la rencontre de ses odeurs, de ses goûts et de ses émotions, @melanie.ebtissem nous met en garde sur le risque de perdre ce qui nous définit.
Aujourd’hui, Parresia t’invite à une promenade autour des frontières de Bruxelles, celles dont on parle beaucoup, et celles dont on ne parle pas assez, sur fond de diversité sociale Voyage de part et d‘autre du canal, tout près de la rue Antoine Dansaert, et dans une partie de Molenbeek-Saint-Jean.⚓
l y’a parfois des trajectoires de radicalisation qui interrogent davantage, avec des jeunes promis à un bel avenir, et dont la motivation politico-religieuse était pourtant très forte, et qui sèmeront sciemment le chaos là-bas en Syrie et ici en Belgique. Des jeunes “intelligents, polis, gentils" comme l'avait été Najim Laachraoui. Et quand on pense à ces parcours, on est assailli de questions, de doutes. Tout comme ces jeunes, qui se sont trouvés dans une quête compréhensible d’identité et de justice, tous seuls. Sous prétexte qu’il y a de mauvaises questions, celles trop religieuses, celles trop politiques, celles “pas assez intégrées”, celles “qui ne sont pas tes affaires”, celles “trop compliquées”, on n’a eu que le silence à proposer. Et d’autres ont pu s’engouffrer dans cette absence de sens pour y opposer leurs cruelles réponses.
Il y a un avant et il y a un après... En surmontant une première épreuve, les rescapé·e·s d’une tragédie doivent souvent se confronter à une deuxième : celle de continuer à vivre, marqué·e·s à jamais. Seul·e·s et incompris·e·s, iels sont amené·e·s à se battre pour se reconstruire et retrouver goût à la vie qu’iels ont failli perdre. Coup d’oeil sur la culpabilité du survivant, ce syndrome qui impacte les trajectoires de vie des victimes bien plus longtemps que le jour où leur parcours a basculé.
Des heures et des heures à errer dans les couloirs du Justicia. Ces derniers mois, plusieurs membres de l'association des @ambassadeurs.officiel ont suivi le procès des attentats de Bruxelles.⚖️ Jihaan, FZ, Nordin et Ilyas nous offrent leurs regards croisés sur la vie au sein de la cour d'assise de l'histoire belge dans une chronique rédigée à la première personne.👀
Le redoublement scolaire, on en parle ? Ancré dans notre système éducatif, ce mécanisme pose question. Symptomatique de ses maux, il frappe pourtant les personnes qui ne sont que victimes des lacunes de nos écoles. Découvre l'avis de Yasmine sur ce qu'elle décrit de manière frappante comme "violence institutionnalisée".‼️
Impossible d’aborder les barrières à l’apprentissage sans traiter du cas palestinien. Parmi toutes les batailles que ce peuple doit mener se trouve celle de l’accès à l’éducation . Depuis plusieurs décennies, Israël opère un apartheid académique auprès des Palestiniens. Étudier sous occupation, qu’est-ce que ça représente ? Parresia te propose des témoignages exclusifs d’étudiant·e·s rencontré·e·s sur place.
En France, rentrée des classes rime avec nouvelle polémique. Cette fois, ce sont les robes jugées trop amples des jeunes élèves qui posent problème. Qu’en est-il de la situation chez nous ? À l’heure où le sensationnalisme de la vidéo devient la norme, Parresia te partage les témoignages écrits pleins de courage de deux anciennes élèves du Lycée Émile Jacqmain. Ne rate pas l'article : discours politiques contradictoires, discrimination dans les écoles bruxelloises et effet Streisand au programme.
L'éducation est considérée comme un droit, reconnu comme tel par plusieurs traités internationaux. C’est pour cela que l’enseignement relève en général du service public, financé et organisé par l’Etat. Censé être gratuit ou au moins accessible à toustes, les facteurs financiers peuvent en réalité avoir un impact - négatif - important sur le cours des études des citoyens, et donc affecter leur exercice du droit à l’éducation. On pense bien sûr à tous les étudiant.e.s et élèves défavorisé.e.s, mais la privatisation cachée de notre système éducatif est une menace insidieuse et systémique dont on ne parle pas assez Aujourd'hui, Parresia t'invite à décortiquer tout cela, en espérant que tu ne verras plus les termes "objectifs" et "évaluation" du même oeil
Grâce aux lampadaires et aux enseignes lumineuses, nos ville sont sans cesse éclairées et la nuit n'existe plus vraiment. La pollution lumineuse n'est pas qu'environnementale, elle est aussi économique et sociale.
Parresia vous invite à ouvrir les yeux sur la lutte de celleux qui ne les ferment pas de la nuit.
À celleux que l'on oublie parfois lorsque la nuit nous est synonyme de repos... Agente·e de sécurité, barmaid, dj·ette, gérant de night shop, programmateur·ice d'événements, organisateur·ice de maraudes, fritier·e... Son rideau bleu étoilé marque le début de leur journée. Une série de portraits Parresia à la rencontre de ces acteur·rice·s de la nuit.
Adeptes d' Insta, vous l'avez certainement déjà vu passer. #bodypositive, tous les corps sont beaux
Est-ce la solution pour se réapproprier son corps ? Plein de bonnes intentions, le #bodypositive est en réalité dénoncé parce qu'il cache derrière la "confiance en soi" la lutte politique, sociétale et économiques
contre des injonctions toxiques toujours aussi puissantes.
Aujourd'hui, le recours aux injections, au limage de dents et autres actes esthétiques s'est banalisé chez les plus jeunes et les moins riches, qui n'hésitent pas à voyager pour bénéficier de prix avantageux dans des pays où la pratique est moins réglementée. Si on met finances et santé en danger pour se sentir plus belles et beaux, est-ce une réappropriation ou une nouvelle aliénation ?
Difficile mais nécessaire. Lorsqu’on s’intéresse à la réappropriation du corps, il y a ces sujets que l’on se doit d’aborder. Nombreux·ses sont celleux dont le corps est injustement subtilisé. Dans ce témoignage empli de courage, nous sommes amené·e·s à réfléchir à ce que représentent les corps innocents, glabres et angéliques.🪞 Attendre de vieillir pour être libre. En est-on vraiment arrivé là ?
Interviews croisées de Malika Hamidi est docteure en sociologie, enseignante, chercheuse et spécialiste du féminisme musulman et de Nadia Geerts est chroniqueuse, essayiste et militante féministe, antiraciste et laïque. Elles se décrivent toutes les deux comme féministes, l’antiracisme fait partie de leurs préoccupations, et la laïcité aussi, mais pas pour les mêmes raisons.
Le "féminisme musulman" n'est pas un bloc monolithique mais il faut bien comprendre le cadre de pensée des féministes qui choisissent comme outil la réinterprétation des textes islamiques. Est-ce le Coran qui est contesté, ou plutôt son interprétation ? Quels sont les sujets qui sont discutés ? Pourquoi ?
Quand on parle de féminisme et d'Islam, deux champs de bataille sont inextricables d'une part la lutte contre le sexisme à l’intérieur des communautés musulmanes et de l'autre le combat contre l'islamophobie à l'encontre des communautés musulmanes et des femmes en particulier.
Aller à l'école, étudier.
Rester assis docilement pendant des heures,
écouter, lire, comprendre et noter.
Être évalué, devoir performer 🏃 Le cadre proposé par le système scolaire est encore trop rigide.
Mais ce qu'on ne pointe pas souvent, c'est le peu d'attention mis par l'école, les institutions sur la santé mentale des élèves. Pourquoi ne fait-elle pas partie du programme ?
Valentine Mahieu se livre sur cette réalité qu'elle trouve incohérente: la santé mentale comme norme, alors qu'aucune des normes dictées par la société envers les jeunes ne semble adhérer à un principe de "mieux-être". Normaliser un physique filtré, des défis insensés, des abus déconsidérés. À quand une société en bonne santé ?