À celleux que l'on oublie parfois lorsque la nuit nous est synonyme de repos... Agente·e de sécurité, barmaid, dj·ette, gérant de night shop, programmateur·ice d'événements, organisateur·ice de maraudes, fritier·e... Son rideau bleu étoilé marque le début de leur journée. Une série de portraits Parresia à la rencontre de ces acteur·rice·s de la nuit.
Travailler la nuit c’est assez excitant tout comme crevant mais quand tu adores ce que tu fais, il n’y a pas trop de limites ou de contraintes.
J'aime pouvoir rencontrer des personnes qu'on ne peut atteindre le jour mais je n'aime pas cette insécurité qui règne.
Travailler la nuit, c’est voir une face cachée du monde. Les gens sont beaucoup plus eux-mêmes que pendant la journée. Ce que j’aime pas, c’est les tentations malsaines et le rythme usant. Tu peux vite ne faire plus que ça de ta vie et travailler plus de 10 heures par jour, 7 sur 7.
C'est devenu vital pour moi. J'aime les rencontres, voir les gens s’amuser et prendre du bon temps.
Travailler la nuit, c’est vivre deux fois, faire des rencontres incroyables et courir partout ! J’aime faire en sorte que les gens se lâchent et soient eux mêmes, qu’ils vivent leurs meilleurs soirée et s’amusent.
Travailler la nuit ça me permet d'être libre la journée, là où tout se passe.
En journée, on fréquente les lieux de nos habitudes. La nuit, tout change. Les rencontres y sont plus inattendues, mes réflexions sont plus enfantines. À la nuit tombée, souvent je me sens bien dans l’obscurité, je me sens bien car même accompagné on se sent seul grâce au vide autour de nous. La nuit tout me semble plus vrai car moins tangible, sans contrainte, tout en sachant que si on veut concrétiser une idée, souvent on ne peut qu’attendre le lendemain. La nuit plus rien ne me blesse car j’ai le sommeil comme refuge. Dormir devient comme une réinitialisation de l’esprit et du temps.