Du bruit, des slogans et des gens. Iels sont là pour défendre leurs droits, mais aussi ceux d’une jeunesse qui semble à court de voix autant que de de considération. Alexandre Dandelot et Inssaf Bel Haj Touzani sont allés à la rencontre des manifestant·e·s.
Lundi 27 Janvier, 12h31, Arts-Loi. Du bruit, des slogans et des gens. Iels sont là pour défendre leurs droits, mais aussi ceux d’une jeunesse qui semble à court de voix autant que de de considération.
Enseignant·e·s, élèves du secondaire comme du supérieur, éducateur·rice·s… Toustes se retrouvent uni·e·s sous une même bannière.
“Du blé du blé pour enseigner, du fric du fric pour l’enseignement public.”
Iels viennent de Ciney ou la Louvière, en passant par Namur ou encore. Tamines. Iels sont syndiqué·e·s ou non.
Les réponses varient, mais sont toutes plus légitimes et nécessaires les unes que les autres. Nous sommes à un tournant du futur de l’éducation francophone belge. Et de notre futur tout court !
Ce que l’on retient de ces réponses, c’est la posture d’allié·e des élèves, un vrai élan de solidarité pour les filières les plus menacées, et la prise de conscience des difficultés du métier d’enseignant·e·s par les élèves. On retient aussi la suppression d’emplois, de cours, de filières accueillant des élèves déjà fragilisé·e·s et marginalisé·e·s par un système éducatif et politique prônant toujours plus une méritocratie nauséabonde.