Comment ressentir de la joie quand tout ne tient qu’à un fil ?🪡 Nous ne sommes que des marionettes, des pantins d’une pièce jouée par les « puissants » où nous sommes obligé•e•s de faire preuve de prudence car tout peut (re)basculer en un instant. L’espoir devient macabre, on finit pas se réjouir davantage d’une mort que d’un cessez-le-feu.
J’ai ressenti plus de joie à l’annonce de sa mort qu’à celle d’un accord de cessez-le-feu…
La fin de vie du fasciste Jean-Marie Le Pen face à une pause, une trêve, une respiration dans ce génocide qui sévit à Gaza
Je me pose la question :
Est-ce réellement réjouissant ?
On crie depuis plus d’un an
Dans les rues
À nos fenêtres
Sur les réseaux
On demande
À s’en couper le souffle
À vider nos poumons
À éprouver nos pavés
Car ce n’est
qu’une pause,
une trêve,
une respiration
Notre système de domination
Notre société capitaliste
Nos gouvernements d’extrême droite
Sont sourds
Faussement empathiques
Lâches
J’en suis cassée
Mon corps est vide d’espoir
J’attends le pire
Je me réjouis du pire
Il me faut l’annonce
D’une fin définitive
D’un arrêt brutal
D’une mort…
Tout ça pour éprouver un rien de réjouissance ?
Je nourris un espoir macabre
Je rêve d’un monde en feu
Où brûlerait
Toutes nos institutions
Tous nos vieux principes patriarcaux
Toute la haine véhiculée
Je rêve
D’incendie
De chaos
D’une fin destructrice
Et finalement
Un cessez-le-feu
Et aucune réjouissance
Aucune joie
Aucun soulagement
Juste la prudence, la peur de se réjouir
trop vite
Et pour cause…
S’en sont suivies des annonces en forme de montagnes russes
OUI
NON
OUI, OUI, NON, NON, NON, OUI !
Comme si les “puissants” de ce monde
jouaient au yo-yo
Un cessez-le-feu
Et puis “Abracadabra !”
N’en parlons plus
Mais je n’ai plus confiance
Ni en ces informations
Ni en notre système de justice
Colère plantée au fond des tripes
Dégoût au bord des lèvres
Comment ce cessez-le-feu aurait pu me réjouir ?
Le ping-pong des “puissants”
Était prévisibleIls sont pervertis et prévisibles
Le dégoût et la colère ont bien fait de
rester dans mes tripes, sur mes lèvres
Mon corps avait raison :
L’espoir est devenu macabre.
Il ne nous reste qu’un macabre espoir.
Mais je ne veux pas qu’il se meurt.