Dès que l'occasion s'en présentera, afin de clamer haut et fort leur dignité, et qu'on ne nie plus leur droit à exister, Parresia se positionnera sur la Palestine en vous proposant des contenus témoignant de la situation des Palestinien.nes. On vous explique pourquoi.
On n’a pas attendu l’actualité pour commencer, mais on a décidé de continuer encore et encore.
Parresia fera un focus, de par ses contenus, dès que l’occasion s’en présente, sur la situation du peuple palestinien.
Parresia, notre média bruxellois, un temps d’analyse et de débat, par les jeunes et à l’attention de toustes, porté par une équipe mais aussi une communauté, celle des “ambassadeurs d’expression citoyenne”.
Des jeunes investi·e·s depuis longtemps dans de nombreuses causes citoyennes
Parmi celles-ci, la Palestine occupée.
Dans l’imaginaire de beaucoup d’entre nous, Occidentaux, Israël est cet état auquel on a envie de s’identifier, une société de ressucité.e.s qui aurait réussi l’exploit de faire “fleurir le désert”, avec en prime le peuple palestinien comme adversaire, qui de par son appartenance au monde arabo-musulman, symbolise cet Autre dépeint quotidiennement comme un ennemi.
Mais pour notre communauté de jeunes bruxellois·es, majoritairement issue des rangs des invisibilisé.e.s, il est naturel de s’identifier aux luttes de femmes et d’hommes opprimé.e.s pour ce qu’iels sont et au mépris de ce qu’iels font.
Les discriminations ici, l’occupation là-bas. Rien de comparable, et pourtant la même quête de dignité.
Ce “conflit israëlo-palestinien”, ce mal-nommé, dont on a le tort de toujours parler aux dépens d’autres drames, suscite autant d’attention parce qu’il illustre à lui seul la cause de toutes les peines :
Une mécanique de déshumanisation
qui silencie l’Autre
Quand on se rend, comme Parresia l’a fait, en territoires palestiniens, on s’aperçoit que “la seule démocratie du
Moyen-Orient” présente le visage, le discours, les pratiques et la politique d’un régime d’apartheid.
Si on dénonce à très juste titre les crimes de guerres subis dernièrement par la population israëlienne, on ne parle que trop peu de la Palestine, sous occupation, sous colonisation, sous apartheid.
Qu’importe les éventuelles accointances identitaires, notre boussole reste et restera le droit international, et ce droit ne peut être brandi à la carte.
Un “droit à se défendre”, pour d’innombrables violations de ce même droit .
Pourtant, une vie palestinienne ne vaut pas plus qu’une vie israëlienne. Une vie israëlienne ne vaut pas plus qu’une vie palestinienne.
Alors, autant que faire se peut,
Parce qu’en situation d’oppression, la neutralité devient complicité,
Parce que la “complexité” ne doit pas servir de masque à l’iniquité,
Parce que la parole de Parresia est souvent portée par celleux qu’on silencie,
Et que nous nous voulons
la voix des sans-voix...